A l’ombre des lobbyistes
Interview d’Olivier Le Picard
(…) Un jeune diplômé a-t-il sa place dans un cabinet de lobbying ? Si c’est le cas, quelles sont les possibilités de carrière ?
Un jeune y a tout à fait sa place. Bien évidemment, il faut qu’il ait un diplôme supérieur, type Sciences po (2), Celmsa ou HEC. Quant à l’évolution de carrière, on peut la définir ainsi. Le jeune diplômé débutera comme chargé de mission, puis il deviendra consultant junior, consultant sénior et finira associé. D’un point de vue humain, je pense que le jeune chargé de dossier doit être calme, avoir un bon esprit de synthèse, des qualités relationnelles et surtout être capable d’ingurgiter des milliers de documents pour en ressortir quelque chose d’acceptable, par exemple, pour les pouvoirs publics.