Lobbying, le lent éveil des entreprises françaises
» Avec les questions relatives aux échanges financiers, les problématiques liées aux questions de santé et d’environnement, type directive Reach, sont désormais les plus nombreuses et les plus sensibles en matière d’affaires publiques « , constate Nicolas Bouvier, directeur associé du cabinet-conseil spécialisé en lobbying Communication & Institutions. …/… » Les entreprises françaises sont encore réticentes vis-à-vis des affaires publiques. En témoigne la difficulté qu’il y a à identifier chez elles les responsables de cette activité au titre souvent obscur, comme directeur auprès de la direction générale. C’est un peu comme si les entreprises avaient le lobbying honteux, alors que les journalistes, les politiques et même l’opinion publique trouvent cette activité normale « , lance Fabrice Alexandre, associé de Communication & Institutions. …/… » Le fait que le Comité français (Paris 2012) ait négligé la dernière ligne droite en matière de lobbying illustre ce syndrome national consistant à privilégier la partie technique au détriment du travail de conviction », conclut Nicolas Bouvier de Communication & Institutions.